dimanche 10 mai 2020

L’ORDRE SURNATUREL DES CHOSES


                                              
L'ordre surnaturel des choses
de 
l'abbé suger

L'histoire
Le passé au présent
La mémoire

A l’instant où la particule de matière indéterminée et le temps sont créés simultanément, mais par deux actes distincts, la mémoire ou l’empreinte apparaît comme cause seconde. Le monde physique s’organise grâce à elle et rédige sa propre histoire.
La mémoire n’est pas exclusive à l’homme, mais celles de tous les ordres lui sont ordonnées, car lui seul est un règne puisqu’il est roi. Elle est la servante du temps, sans elle quelle perception en aurions-nous en dehors de l’instant ? nous ne nous projetterions pas au futur, car nous serions sans passé, nous ne serions pas des hommes.

Toute la Création a une mémoire, qui est cause seconde de la Mémoire divine, puisque le créé ne doit sa pérennité qu’à la constance de la Cause Première qui ne cesse de le soutenir en lui donnant sa forme et son mouvement ; il la conçoit et la pense sans cesse. Considérant qu’elle manifeste la Gloire de Dieu, comme l’enseigne saint Paul dans sa lettre aux Hébreux, il est juste d’envisager qu’elle conserve l’empreinte de son Auteur, de sa Cause Première comme le peintre qui marque son œuvre au-delà de sa signature d’appropriation, il y a toujours celle de son exécution, de son talent.                                                                                      
Des savants comme les Professeurs Antoine Béchamp et sa théorie des microzymas, et plus tard, Jacques Benveniste et son équipe, ont émis l’hypothèse en 1988, que l’eau conserverait l’empreinte de certaines propriétés de substances avec lesquelles elle aurait été mise en contact. Les Professeurs Montagnier, Henri Broch et Jean-Marie Pelt ont soutenu cette hypothèse. Les opposants à cette proposition pourraient être en lien avec les grands laboratoires pharmaceutiques quant aux incidences concernant les substances médicamenteuses chimiques sur l’environnement, ce qui induirait une refonte de la réflexion thérapeutique, sujet inenvisageable pour des questions financières, ce qui donnerait une reconnaissance aux traitements homéopathiques.

Parmi les observations en physique quantique, on a découvert qu’une particule, un photon dévie de son trajet initial, s’il est observé dans son mouvement, ce qui laisse à penser que la charge électro-magnétique de l’observateur l’influence par son attention visuelle ou sa simple présence et que, durant la trajectoire de celui-ci il la porte en lui. Il y aurait donc la possibilité d’une sorte de mémoire pour la durée de son parcours. Une autre conséquence s’impose quant à cette observation, c’est l’affirmation que tout de l’homme est en lien avec le tout créé, et que de ce fait la première des pollutions serait sa pensée qui se structure selon la maîtrise qu’il a de ses appétences ou concupiscences.
On observe chez certains individus que les anneaux qu’ils portent aux doigts se déforment, si vous demandez à un bijoutier consciencieux de les remettre en forme, il vous le déconseillera, car le métal garde la mémoire du doigt, de ce fait il reprendra la forme qu’il aura mémorisée en une information. Ce qui est vrai pour le métal pourquoi ne le serait-il pas pour l’eau et les cristaux ?

La pensée est une onde électrique qui rejoint le champ morphogenèse par le milieu aqueux du corps ; chaque champ morphogenèse est différent, il correspond à la qualité morale et spirituelle de l’intention ce qui lui donne sa forme et sa couleur, elle est en lien avec la mémoire ontologique.
Les milieux radiesthésistes et scientifiques ont remarqué une modification dans les nuances des spectres sur les ondes scalaires qui sont produites lorsqu’on lance un caillou sur une surface plate de l’eau. Ce phénomène pourrait être lié à l’état spirituel général de nos sociétés.

Les astrophysiciens ont observé que le cosmos conserve l’empreinte ou la mémoire d’un évènement qui a pu se produire très loin en amont de l’origine de la vie, le fameux big-bang, le mur de Planck. Si la matière était sans possibilité d’empreinte mémorielle cela signifierait qu’elle serait étrangère à notre histoire, celle du vivant. Peut-on raisonnablement adhérer à cette hypothèse ?

Il a été démontré philosophiquement et techniquement (la fabrication d’un ressort) que la particule de matière indéterminée a été informée à l’origine de sa création pour donner les formes que nous connaissons ;  cette information depuis l’instant de son existence ne constitue-t-elle pas sa mémoire et donc l’entrée de l’histoire ? La particule de matière la plus proche de celle indéterminée a été identifiée : l’hydrogène, qui est un des composants de la molécule d’eau H2O. Si l’hydrogène est le premier élément de la particule de matière indéterminée informée, et sachant qu’il entre comme composant de l’eau, il est assez étrange d’affirmer que l’eau n’aurait pas de mémoire.

Aussi loin qu’il est possible de remonter dans la compréhension de l’univers, il est admis que la complexité de la Création a pour point de départ intelligible une particule très simple et parfaite. Cette découverte justifie d’avancer que la Création a dû subir un évènement qualifié de collapsus ou effondrement pour qu’elle se retourne contre l’homme et lui contre elle alors qu’il en est la cause finale naturelle. Une telle perfection originelle suppose qu’il y a eu un moment où tout le cosmos et l’homme s’organisaient en lien d’intercommunion dans une parfaite harmonie.

Toute œuvre a un objet, une raison d’être. Un artiste ne crée que s’il a une intention, une finalité pour sa création, il en est de même pour la Création, elle n’aurait pas de Cause Première si sa Cause Finale n’avait préalablement été déterminée. Mais pour elle, il y a deux causes finales : la cause finale naturelle qui est l’homme et la Cause Finale Surnaturelle qui est Dieu Créateur à qui tout sera remit par le Fils Incarné qui l’aura reçue de l’homme. Mais pour que Dieu le Fils puisse la recevoir de l’homme encore fallait-il que celui-ci, dans un mouvement de totale liberté, de don de soi absolu, la Lui remette, ce à quoi il se refusa, et ce qui produisit le collapsus ou effondrement ou péché originel. Ce collapsus eut pour effet la mort, l’hostilité, car la substance du péché originel fut la curiosité, une curiosité qui s’accompagna du besoin d’accaparement et donc de retenir pour soi-même la liberté et d’en exclure le Créateur. L’inharmonie remplaça l’harmonie, car la faute originelle a été le fruit d’une intention délibérée, réfléchie, qui a fait sortir Adam et Eve de l’Action de Grâce entraînant avec eux tout le créé dans leur refus du don. C’est alors que la Création leur devint hostile puisqu’elle était blessée. Mais les champs d’équilibres restaient, ce sont les champs morphogenèses sur et dans lesquels la lutte politico-chrétienne s’établit jusqu’à l’instauration du règne du Christ Roi de l’univers.

Le cœur de la Rédemption, son point central, n’est autre que la mémoire ontologique, la Memoria dei. Jésus, lors de la Sainte Cène, n’a-t-il pas prononcé ces Paroles : « Faites ceci en mémoire de Moi... » ? or,le sacrement de l’Eucharistie n’est pas seulement le rappel efficient de son Sacrifice, mais c’est également celui de la mémoire de l’offrande de toute la Création depuis Abel le Juste : « Fruits de la terre et du travail des hommes... ». Le sacrement de l’Eucharistie est la Lumière de l’histoire.

Le Verbe de Dieu, en prenant chair et sang de l’homme, qu’Il créa à son image, assume toute la mémoire du genre humain depuis Adam et Eve, certes Il n’hérite pas des conséquences du péché originel et Il est exempt de tout péché, c’est le Saint, mais Il prend sur Lui toute la mémoire, car dans le cas contraire, Il ne pourrait accomplir notre histoire, c’est-à-dire en amener tous les fruits à son Père des Cieux. Aussi, il semblerait juste que les Paroles de Jésus lors de la Sainte Cène : « Faites ceci en mémoire de Moi... » réalisent dans le sacrement de l’Eucharistie la mémoire, l’histoire depuis Adam et Eve et avec elle celle de tous les Peuples, ainsi que celle de l’instant où fut créée la particule de matière indéterminée et du temps. N’a-t-Il pas pris la condition humaine : réellement homme et réellement Dieu ? (à suivre)














jeudi 30 avril 2020

L’ORDRE SURNATUREL DES CHOSES


L’ORDRE SURNATUREL DES CHOSES


de


L’ABBÉ SUGER


1er v.



TROIS NATIONS ET UN PEUPLE



L’histoire n’est pas une science, elle n’a donc pas besoin de la philosophie. Elle fait partie du cycle d’études que l’on appela à juste titre : les humanités. La philosophie de l’histoire est une émanation du platonisme via Emmanuel Kant et Hegel. Platon pose le postulat de l’idée ainsi que les néo-platoniciens, qui s’accrochent à elle considérant le réel comme une fausse perception. La réalité n’est pas admise ; ce fut la cœur des débats du nominalisme. Or, l’histoire est l’exposé de faits du passé posés par l’homme. S’il y a bien une l’histoire de la pensée, il ne faut pas en déduire qu’il y a nécessité à une philosophie de l’histoire, cet artifice intellectuel est  contingent de choix idéologiques, alors qu’elle n’est que la mémoire des actes posés, et dont les fruits pré-dessinent le présent et l’avenir. 
L’histoire réfléchit ce que nous sommes et faisons, nous ne la subissons pas, elle n’a pas un poids en elle-même, alors que ce qui en a et qui doit donc être porté, assumé est le résultat de nos décisions passées qui sont une charge morale, culturelle, intellectuelle et affective, elle peut s’étendre sur plusieurs millénaires telle que la faute originelle. Elle n’est qu’une frise qui dessinent les actes humains selon l’usage de notre libre arbitre, le fil de chaîne est notre liberté tandis que le fil de rame est le péché originel. 
L’homme choisit en permanence entre croire en Dieu ou le refuser ; faire le bien ou s’en abstenir ; se donner ou se garder pour soi ; aimer ou se refuser à l’amour. Les actes humains témoignent de nos choix à partir de ce débat intérieur, mais ils ne font pas que l’écrire, ils ont également et surtout une résonance qui se portent dans des champs électriques désignés par « champs morphogenèses » qui fonctionnent un peu sur le modèle des ondes scalaires. Ils sont ce qui nous reste du Jardin d’Eden, ce qu’illustre la parabole du bon grain et de l’ivraie. La qualité de leur résonance dépend de l’intention et de l’acte posé.  
Il existe une théologie de l’histoire puisque celle-ci est aussi celle de notre salut. 


Le chrétien croit en la Miséricorde divine, en la Rédemption, mais il sait qu’il est responsable de ses décisions. La responsabilité est une notion qui n’est plus comprise dans nos sociétés de consommation, encore moins celle de la culpabilité. On n’assume plus ses actes. Les courants psychanalytiques, les idéologies y sont pour beaucoup. Ils orchestrent de très puissantes attaques contre la dignité de l’homme et sont corrélatives au refus de rechercher la vérité, la sagesse au moins naturelle, au recul de la charité. 


Tous les hommes écrivent individuellement l’histoire ainsi que les nations et les peuples. Mais il n’y a que trois nations et un peuple qui comptent depuis le début de l’ère chrétienne quant aux autres, ils sont des accidents secondaires. Ces trois nations et ce peuple sont : Israël, France, Russie et Chine. Il s’agit d’une géopolitique surnaturelle que l’on devrait seule considérer pour établir une authentique paix basée exclusivement sur la recherche et l’établissement de la justice. C’est la raison pour laquelle ces quatre entités politiques et spirituelles seront plus sévèrement jugées et subiront une purification plus exigeante que les autres. Il importe peu que le bloc anglo-saxon par les USA domine pour quelques heures encore. Quant au projet dément d’un gouvernement mondial, le mondialisme, il n’est pas autre chose que l’exécration de leurs péchés, et il est totalement étranger à la vocation initiale des peuples de ces quatre prépondérants. C’est pourquoi, il ne peut se réaliser sans rejeter Dieu et les religions ainsi que toutes contraintes morales. Il est voué à un implacable échec, le plus grand que l’homme n’aura jamais connu. Il n’est pas une réalité, car il n’est pas une nécessité politique ni même économique, mais il est bien le fruit mortel des pouvoirs financiers qui pour parvenir à leur fin méphitique usent de tous les rouages, et en ce moment ils sont aux manoeuvres des nécessités sanitaires. La mondialisme entraîne, par nécessité pratique, le renversement métaphysique de toute l’humanité d’où une collusion objective avec les puissances du Malin avec un prix exorbitant : les manipulations de la vie à son origine, les sacrifices humains dont le plus évident est l’avortement.


Identité surnaturelle des quatre dominants :
  
- Israël, reste le peuple élu. (Son grand malheur est d’avoir rejeté le Messie et de ne pas savoir tirer les leçons de ses expériences, de ses épreuves, aujourd’hui, son nationalisme exacerbé tisse inexorablement son linceul, ce qui renforce son incapacité au pardon).


- La France a récupéré la mission prophétique d’Israël au milieu des nations, elle en est l’héritière légitime. Sa mission politique est d’être la garante du respect des lois naturelles et des lois de la Création. (Son grand malheur est d’avoir ignoré les demandes du Sacré Cœur, la révolution avec sa république).


- La Russie est le second poumon de la chrétienté ; c’est à elle que revient momentanément la mission de la France.(Son grand malheur est la prolifération des sectes noires et sa révolution)

- La Chine, la génitrice de tous les peuples d’Asie, elle a le génie d’avoir su élaborer une justice qui fut longtemps exemplaire surtout à l’époque médiévale. (Son grand malheur fut d’avoir envahi la Mandchourie et de s’être laissée absorbée par elle, aboutissant à sa révolution et à ce régime qui est un contresens historique quant à la Chine réelle. Elle est demeurée sous les maléfices de ses traditions chamaniques que renforce le bouddhisme, philosophie gnostique, inversion radicale de l’intention du Créateur quant à l’ensemble de la Création). Elle fut dès le second tiers du 2me siècle après J.C. la première nation à recevoir l’évangélisation en dehors du cercle d’influence romaine.


Tous les peuples et toutes les nations ainsi que chacun d’entre les hommes ont leur place dans l’économie du salut. Nous sommes tous appelés à rencontrer Jésus-Christ, à le reconnaître comme le Sauveur, et nous contribuons au salut de chacun. C’est le message que nous donne de manière explicite l’exhortation apostolique Querida Amazonia. Mais à l’intérieur de cette invitation, il se trouve des vocations plus singulières, et ce qui est vrai pour l’individu, l’est aussi pour les nations et peuples. La France se singularise entre toutes, si fortement, qu’au sommet de sa gloire et de sa puissance, Charles-Quint, qui était un despote sans grand sens moral, répondit à l’un de ses conseillers qui lui demandait ce qu’il ressentait de sa position dominante : « Je donnerai tout en échange de la couronne du royaume de France. »


La France n’a jamais eu réellement d’ami, c’est une caractéristique qui est la marque de la Russie, de la Chine et du peuple Juif. Elles ont certes des alliés, mais pas d’ami. Le Général De Gaulle avait cette lucidité « Tout homme d’État est d’abord l’avocat des intérêts de son peuple ». On ne fait pas de politique juste en ignorant le réel. Durant toute son histoire, le seul pays qui ne lui fut réellement jamais ennemi, sauf pour l’aventure de la guerre de Crimée, est la Sainte Russie. Ces deux peuples ont des liens surnaturels forts, ils sont étroitement liés aux évènements eschatologiques qui ont commencé effectivement avec la Seconde guerre Mondiale et ils s’intensifient en cette période.


Nous n’établirons pas un recensement exhaustif des évènements surnaturels qui illustrent la place prépondérante de la France, qui demeure un royaume, et la fille aînée de l’Église. Nous rappelons que la sainte Vierge Marie est apparue chez nous, qui est sa terre, cinq fois depuis Notre Dame des Ardents et 15 fois depuis la rue du Bac, la Médaille miraculeuse, sans compter celle de saint Joseph à Cotignac et celle de saint Michel archange ainsi que le Sacré Cœur. La sainte Vierge Marie se préoccupa de nous faire gagner les deux Guerres Mondiales et nous prévint de l’éminence d’un coup d’état en 1947 programmé par l’URSS en lien avec le parti communiste français.
La France n’a pas attendu la révolution et sa république pour exister. Elle est née dans le baptême de Clovis, mais son projet d’existence a jailli dans les reins de Juda troisième fils de Jacob né de Léa et dans les reins de Joseph, né de Rachel. Il peut sembler aventureux et désuet de l’affirmer, mais c’est ainsi depuis l’élection d’Abraham, son histoire politique et surnaturelle le prouve. Clovis descend de Zara, de Marcomir 1er, de Francus roi des Sicambres, ancêtre de Mérovée qui est le père de Childéric et le grand-père de Clovis 1er
Le peuple de vrais fidèles français est composé de ceux qui restent attachés aux trois blancheurs ; ils doivent dès maintenant entrer dans une résistance intérieure et accepter la voie passive face aux pouvoirs laïcs qui est sur le point de perdre le peu qui lui reste de sa légitimité et de sa légalité. Le fidèle, pour y parvenir, ne doit pas se contenter d’une vie de prière qui est première, mais il doit redécouvrir son histoire nationale et religieuse, sa doctrine catholique. C’est en effet, en se réappropriant le Baptême de la France à Reims, en plus de tout ce qui est recommandé sur le plan surnaturel, qu’il pourra traverser les tempêtes à venir avec la certitude d’une authentique fidélité tant à lui-même qu’au Christ-Jésus et qu’à l’Eglise. Il faut rompre avec la culture jacobine, cesser de dépendre de l’État sauf pour ce qui lui est dû en justice, et ne vouloir ne dépendre que de Dieu tout en inventant de nouvelles solidarités, des fraternités à l’échelle de sa communion avec ses frères dans la foi puis l’élargir à ceux qui demeurent attachés au respect de la Loi Naturelle ; ce qu’enseigne l’Église depuis le 1er Concile du Vatican et vers ce quoi nous presse le Pape François. Le fidèle aujourd’hui est le chevalier de Bethléem qui adore l’Enfant Jésus à partir de la Sainte Famille… Il titre sa puissance non de sa force physique, mais de ses vertus. 

L’ORDRE SURNATUREL DES CHOSES

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